Zakât Al Maal



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LE BIENFAIT DE LA ZÂKAT


L'impôt social purificateur (zakât) a un effet très bénéfique sur la personne qui s'en acquitte, la richesse sur laquelle elle est prélevée, et la société en général.

Concernant la personne qui s'acquitte de l'impôt social purificateur, Dieu lui pardonne ses péchés, élève son rang parmi les hommes, fructifie ses bonnes actions et l'immunise contre l'avarice, la convoitise et Pégoïsme.

Concernant la société, elle tire un grand profit de la zakât. Les fonds et les biens recueillis par l'État musulman des dons de la zakât sont, en effet, répartis parmi les nécessiteux de la société : les orphelins sans héritage, les indigents, les personnes surendettées, les mujâhîdîn, les pèlerins, les étudiants pauvres...

Le système social préconisé par l'islam fait de la miséricorde la base de toute relation sociale. Si l'islam a donné, par le biais de cet impôt social purificateur, de l'importance a la redistribution des richesses dans la société, c'est parcequ'il veut assurer la vie digne et décente à tout le monde et garantir la stabilité sociale.

En ordonnant aux riches de donner une part de leurs biens aux démunis, Dieu leur rappelle qu'il est seul Maître de leurs richesses, dont ils sont seulement des dépositaires. En tant que tels, ils doivent partager avec ceux que Dieu a désignés comme ayant besoin d'aide. En tant que croyants, ils savent que cette richesse n'est qu'une offrande de Dieu, elle peut augmenter comme elle peut diminuer, voire disparaître.

Dieu nous dit : « Qu'avez-vous à refuser de dépenser dans la voie de Dieu, alors que c'est à Dieu que revient l'héritage des Cieux et de la Terre ? [...]» Coran 57/10

«[...] Et dépensez de ce que Nous vous avions confié [...]» Coran 57/7

Dieu donne aussi une image flatteuse de celui qui donne aux pauvres car il le compare à celui qui Lui fait crédit : « Quiconque fait à Dieu un prêt sincère, Dieu le lui multiplie, et il aura une généreuse récompense. » Coran 57/11.

Cette récompense promise est infinie car elle est donnée par le Généreux : « Ceux qui dépensent leurs biens, de nuit et de jour, en secret et ouvertement, ceux-là seront récompensés par leur Seigneur. Ils ne seront éprouvés ni par la peur ni par la tristesse. » Coran 2/274

II a dit aussi : « Dieu anéantit le taux usuraire et fructifie les aumônes [...] » Coran 2/276

Abu Hurayra rapporte que le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a dit : « Dieu, que Sa grandeur soit exaltée, reçoit les aumônes de Sa droite, les fait croître comme vous faites croître un poulain qui devient un beau cheval. La bouchée [donnée comme aumône] devient ainsi aussi grande que le mont Uhud. » (Hadith rapporté par Ahmad et at-Tirmidhi)

Anas ibn Mâlik rapporte qu'un homme des Banî Tamîm est venu dire au Prophète : « Ô Messager de Dieu ! Je suis un homme immensément riche, j'ai une grande famille et je vis dans une grande maison. Que faire de ma richesse, comment la dépenser ? » Le Prophète répondit : « Prélève la zakât sur ta richesse, elle te purifie toi et ta richesse. Sois bienveillant envers tes parents, donne ce qui revient de droit à ton voisin pauvre, aux indigents et aux mendiants. » (Hadith authentique rapporté par Ahmad)

Jâbir, que Dieu soit satisfait de lui, rapporte qu'un homme demanda au Prophète : « Ô Messager de Dieu, qu 'advient-il de celui qui donne la zakât sur ses biens ? » Le Prophète répondit : « Celui qui paie la zakât sur ses biens est débarrassé de sa méchanceté. » (Hadith rapporté par Tabaranî)

Abu Ayyûb al-Ansârî rapporte qu'un homme a demandé au Prophète : « Quel type d'action me vaudra le Paradis ? » Le Prophète (jJiË) lui répondit : « Tu adoreras Dieu sans jamais Lui associer une autre divinité. Tu accompliras la prière, tu donneras la zakât et tu entretiendras les liens du sang. » (Hadith rapporté par Bukhârî)

Ibn 'Umar a dit : « Toute richesse sur laquelle on prélève la zakât n 'est pas considérée comme thésaurisée, même si elle est enfouie au fin fond du sol. Mais toute richesse sur laquelle la zakât n 'est pas prélevée est considérée comme thésaurisée même si elle n 'était pas cachée. »

Celui, donc, qui thésaurise les biens est concerné par le châtiment promis par Dieu à ceux « qui thésaurisent l'or et l'argent ».

Sachez, cher lecteur, que la zakât n'est pas le seul don à faire de ses biens. Elle est seulement l'impôt social purificateur prescrit par la loi. Sa valeur est toujours déterminée par le volume de la richesse.

En plus de la zakât, le musulman a plusieurs responsabilités financières envers sa famille (épouse, enfants et parents), envers ses voisins pauvres, envers les hôtes, les mendiants, outre la participation à l'effort de guerre et tout soutien à sa société en temps de crise.

Tout musulman et toute musulmane doivent se sentir responsables du bien-être d'autrui, chacun selon sa position et selon ses capacités. L'important est de réaliser l'objectif ultime : la solidarité de la communauté comme si elle était une seule famille, ou comme si ses membres étaient les pierres d'un même édifice, les unes soutenant les autres. C'est la société fondée sur le principe énoncé par le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) : « Nul ne peut se prétendre croyant avant qu 'il n 'aime pour son frère ce qu 'il aime pour lui-même. »





Source: Fiqh al-'Ibâdât "Le culte du musulman" Cheikh Hassan Ayyub
 

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